mercredi 11 septembre 2013

Du plaisir à travailler...

J’ai découvert que beaucoup de gens, ne trouvant que peu d’intérêt à l’obligation de gagner leur vie, n’éprouvent pas le besoin ou l’envie d’en parler.
Souvent, après un dîner partagé, je me fais la remarque que les gens s’intéressent peu aux métiers des uns, ou des autres. On peut y voir un manque de curiosité. Je pense que ce serait une erreur. C’est plus compliqué…
Nous nous sommes fait la remarque, avec quelques amis. Nous avons en commun cette particularité d’avoir, les uns comme les autres, créé, entrepris, réinventé plusieurs fois nos vies professionnelles. Téméraires et entreprenants, oui. Inconscients et doux rêveurs sans doute ?

De fait, pour nous les chemins de vie passent par les parcours professionnels et vice-versa. Quand ça n’est plus le cas, dans ce domaine comme dans les autres, nous bougeons et mettons le monde en mouvement pour y trouver à nouveau notre compte.

Cette forme d’énergie à rebondir est, chez moi, sous-tendue par une curiosité grand C. J’observe, je cherche, j’aime comprendre et mon imagination m’accompagne et se manifeste à moi en permanence. Ce n’est pas un choix. C’est comme ça. Ce qui, souvent, me met en empathie avec l'extérieur.

Aussi, quand je rencontre de nouvelles personnes, je demande très souvent :
- « Et vous, vous faites quoi dans la vie ? »
Souvent aussi, tout surpris d’avoir des choses à raconter à une oreille intéressée, les gens acceptent mes :
- « Mais comment l’idée vous est venue de faire ceci, ou cela ? » et, très souvent ça débouche sur :
- « Mais si ça vous intéresse si peu, pourquoi ne pas faire autre chose, ou le faire autrement ? »

C’est alors que parler de ses journées de travail peut faire émerger des évidences, des questionnements. Où en est-on de ses objectifs de début de carrière ou de ses aspirations du présent ? Rien n’étant figé, tout peut être remis en question, le changement est possible.

C’est ainsi que j’accepte le manque d’intérêt des autres : les gens ne parlent pas de leur travail parce-que souvent il est devenu routinier et plus très motivant.
Ils se contentent donc d’une réponse simple à leur question polie :
- « Et vous, vous faites quoi ? »
- « Moi ? Souvent je ne réponds que très succinctement. Que dire ? J'ai tant de choses à raconter !
Forcément, mon, mes métiers tournent tous autour du fait de m'intéresser à l’activité, ou la vie de l'autre.

Êtes-vous heureux de votre activité professionnelle ?
Êtes-vous excité par vos projets professionnels ? En avez-vous ?
Avez-vous plus souvent du plaisir -que pas- à vous lever le matin pour aller... "travailler" ?
Et si ça n’est pas le cas : à quoi sert tout ce temps passé à travailler ?
A gagner sa vie ?
Et si je vous dis qu’on la gagne mieux en le faisant avec enthousiasme, parce qu’elle est courte, vous me croyez ?
Cha pour ©leptitchatduweb2013


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